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25 mars 1847
Construction de deux ponts  
M. le Président a exposé à l'assemblée l'état de misère où se trouve la Commune; lui a fait sentir la nécessité indispensable où l'on était de venir au secours d'une foule de misérables sans travail, sans pain,
dénués de tout; Que la marche la plus sûre pour soulager tant de misère, est de donner du travail aux pères de famille les plus nécessiteux; il a ensuite donné lecture d'une circulaire de M. le Préfet annonçant que le gouvernement vient en aide aux communes qui elles-mêmes font des sacrifices pour procurer du travail aux classes souffrantes
Le Conseil,
Considérant qu'il est de la plus grande urgence de venir promptement au secours de cette misère;
Que le moyen le plus efficace de secours est de procurer de l'ouvrage à ceux qui en manquent;
Que deux ponts sont indispensables sur deux ruisseaux assez considérables qui traversent les deux principaux chemins vicinaux de Coublanc;
Regrette de devoir aux désastres de 1843, aux sacrifices nombreux que les quelques personnes un peu aisées ont été et sont encore obligés de faire chaque jour, à la multitude d'indigents qui peuplent Coublanc déjà atterrés par l'anéantissement du commerce qui nourrissait les trois quarts de Coublanc, de devoir à toutes ces causes l'impossibilité complète de s'imposer le plus mince sacrifice.
 L'assemblée, à l'unanimité, à l'honneur d'exposer à Son excellence Monsieur le Ministre de l'Intérieur,
Qu'il est difficile de trouver une commune plus pauvre que la nôtre;
Que, frappé par un furieux ouragan en 1842 dont elle n'était pas encore libérée cette année, elle se voit réduite à l'état le plus déplorable par suite de l'énorme cherté des subsistances et de l'anéantissement du commerce des cotons tissus qui seul nourrissait les trois quart de ses habitans, en sorte que, aujourd’hui, plus de la moitié des gens sont sans ouvrage;
Quelle prie Monsieur le Ministre de remarquer qui nous avons une populations de 1867 âmes répartie sur l'étroite superficie de 800 hectares et que tous nos impôts fonciers ne s'élèvent qu'à deux mille et quelques francs;
Que, malgré toute notre bonne volonté, bien que nous ayons épuisé les faibles ressources du bureau de bienfaisance, nos ressources particulières aussi, il nous est impossible de suffire à la plus faible portion de tant de maux;
L'assemblée donc, supplie son excellence de vouloir bien compatir à notre misère et d'accorder à Coublanc, malgré l'impossibilité où nous sommes de voter quelque chose, un secours sur les fonds destinés à aider les communes à donner du travail aux indigens, comme aussi de nous faire participer aux fonds alloués aux hospices et aux bureaux de bienfaisance.
L'assemblée, toujours à l'unanimité, est d'avis que la somme que voudra bien nous accorder Son Excellence soit employée à la construction des deux ponts précités qui pourront coûter deux mille francs environ et à laquelle construction sera employé seulement la classe la plus souffrante de Coublanc.

14 août 1853
Construction route 
M. le Maire a expliqué que d'après une délibération prise le sept novembre 1852 par le dit conseil municipal, on avait exposé qu'un chemin de grande communication du Bourg de Chauffailles passant par St Igny de Roche et Coublanc et arrivant dans la route n 20 au pont des Rigoles sur Coublanc, serait d'une grande utilité pour le canton de Chauffailles, et aujourd'hui, le même conseil municipal après avoir examiné de nouveau l'importance de ce chemin;
Attendu que cela ferait un débouché pour amener sept ou huit communes du département de la Loire, qui sont très commerçantes aux marchés de Chauffailles, attendu que ces même communes auraient un bien grand avantage pour le transport du charbon des mines de la chapelle sous Dun, attendu que ce serait moins coûteux et plus court pour aller de Chauffailles à Charlieu qui sont au projet.
Ainsi le conseil municipal de la commune de Coublanc, à l'unanimité des voix persiste dans sa dernière demande, et prie le conseil général du département de Saône et Loire de prendre en considération sa nouvelle délibération.

9 novembre 1873
Voirie  
M. le Maire met sous les yeux du Conseil le projet de construction du chemin vicinal n°1(D 259 Ndr) de Mars à Chauffailles.
Il invite l'assemblée à en délibérer et à approuver ce projet s'il y a lieu.
Le Conseil municipal :
Vu le projet présenté par M. le Maire;
Considérant que pour donner du travail à la population ouvrière de Coublanc, il serait désirables que la commune fut autorisée à construire ce chemin en régie;
Que la Commune aurait assurément du bénéfice à construire le dit chemin de cette manière;
Qu'une partie des terrassements sont déjà faite, et que l'Administration communale se charge de faire terminer les travaux conformément aux plans et devis approuvés et à la satisfaction générale,
après en avoir délibéré, à l'unanimité, approuve le projet des travaux de construction du chemin n°1 présenté par M. le Maire, et demande que la commune soit autorisée à faire exécuter ces travaux en régie.

08 novembre 1874
Terrains CV 1  
M. le Maire propose au Conseil municipal d'approuver les plans et état estimatif des terrains du chemin vicinal n° 1 de Mars, Loire, à Chauffailles dressés par M. l'Agent voyer cantonal, à la date du 5 novembre courant, et reproduisant exactement les plan et état estimatif dudit chemin, dressés le 16 mai 1872.
Il propose au conseil de demander à M. le Préfet l'autorisation de passer acte avec les propriétaires intéressés, dénommés audit état estimatif, aux conditions suivantes :
MM. Auclair Pierre Augustin et Auclair Victor Philippe, désignés, le premier audit état sous les n° 5, 6, 12 et le second sous les n° 2, 7, 11 cèdent gratuitement leurs terrains à la condition, le premier : que la commune lui donnera aussi gratuitement la partie du chemin n° 3 qui deviendra inutile après rectification, entre le chemin n° 1 et son étang, ladite parcelle, figurée en jaune au plan ci-joint, cette rectification devant se faire incessamment, étant figurée au même plan par son tracé bleu :
Le second demande en retour, aussi gratuitement la surface de trois ares à prendre dans le cimetière actuel, et joignant son jardin et son bâtiment. Cette prise de possession n'aura lieu bien entendu que dans le délai réglementaire sur la matrice, après la dernière inhumation.
Le Conseil municipal :
Vu les plan et état estimatif du chemin vicinal n° 1, les conditions posées par M. le Maire, relatives à MM. Auclair Pierre Augustin et Auclair Victor Philippe entendues, après en avoir délibéré et avoir examiné mûrement toutes les pièces, à l'unanimité, approuve les plan et état estimatif sus relatés, autorise M. le Maire, et en cas d'empêchement M. l'Adjoint à passer acter avec les propriétaires intéressés, soit par suite de vente, soit par suite de cession gratuite et inconditionnelle, le tout conformément aux propositions de M. le Maire, et conformément à l'état estimatif des terrains dudit chemin.
Le Conseil prie M. le Préfet de vouloir bien autoriser M. le Maire, et en cas d'empêchement M. l'Adjoint, à passer les actes dont il s'agit, les travaux du chemin étant entièrement achevés, et les propriétaires demandant instamment à être payés.




  
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