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08 mai 1856
Police  
Considérant que le contingent attribué à la commune de Coublanc pour le traitement du commissaire de police est à un prix trop élevé proportionnellement aux autres communes rurales du canton de Chauffailles et principalement encore à la minimité des ressources relativement aux dépenses nombreuses de notre commune qui est la plus pauvre du canton.
Considérant en outre qu'un commissaire de Police est d'une bien petite utilité pour notre commune, attendu la grande distance qui nous sépare du chef-lieu du commissariat, et qu'il conviendrait bien mieux attribuer cette dépence à un garde champêtre qui nous serait de grande nécessité, mais dont nous ne pouvons nous procurer (les ressources ordinaires nous manquent pour cela.)
Après en avoir délibéré, vote à l'unanimité une somme de vingt francs pour traitement du commissaire de police cantonal.

8 mai 1856
Panneau d'affichage (moniteur)  
Le Conseil ...
expose que le moniteur des communes est journellement enlevé du lieu qu'on l'affiche, le lendemain au plus tard du jour qu'il a été placé, et cela par les vents et la pluie, par les enfants, et quelquefois même par des grandes personnes, et qu'il n'existe pas d'autre lieu propice à cet effet.
Considérant que beaucoup de personnes de la commune demandent à ce que le moniteur demeure affiché le courant de chaque semaine afin d'en prendre connaissance.
Et considérant alors qu'il est urgent que la commune se procure un placard grillé destiné à afficher le moniteur et autres affiches.

9 août 1857
Traitement Vicaire  
M. le Président a informé le Conseil qu'une somme de cent trente francs provenant du traitement alloué au Vicaire, lequel est absent et le sera jusqu'à la fin de l'année courante, est disponible et doit s'employer à une autre destination; il a proposé pour l'emploi de cette somme l'achat d'ouvrages administratifs, et le secours aux pauvres.
Le Conseil, après en avoir délibéré estime qu'il y a lieu de convertir la dite somme de cent trente francs comme il suit,
savoir :
1 - Achat d'ouvrages administratifs recommandés par les circulaires préfectorales; soit le formulaire municipal par MM Miroir et Jourdan, à ....30,f
2 - Pour secours à distribuer aux pauvres les plus nécessiteux et qui en toutes saisons sont dans le besoin, à ....100,f
Le Conseil municipal prie Monsieur le Préfet d'autoriser M le Maire à mandater de suite sur la caisse du Receveur municipal pour les sommes portées ci-dessus, afin que l'emploi puisse s'effectuer le plus promptement possible.

28 mars 1858
Donation Auclair  
Le Conseil;
Vu l'acte de donation entre vifs faite par Mr Auclair Pierre à la Commune de Coublanc d'un terrain sur lequel est construite l'Eglise de notre Commune;
Vu la lettre de Mr le Sous-préfet de Charolles, en date du 19 mars courant;
Et considérant qu'il est d'urgence de régulariser la dite donation;
Le Conseil prie Mr le Préfet de vouloir bien l'autoriser à accepter la dite donation faite par Mr Auclair à la Commune de Coublanc.

Note : l'église fut construite en 1850 - 1851 !!!

15 mai 1859
Garde-champêtre  
Considérant qu'une allocation de 150 fr est portée sur le budget primitif de 1859 pour salaire d'une garde Champêtre, laquelle provient d'une imposition extraordinaire.
Considérant que la commune ne possède pas de garde Champêtre; attendu la difficulté de trouver un candidat; et qu'alors la dite allocation sera annulée faute d'emploi.
Considérant qu'il est obligatoire d'allouer un traitement au secrétaire de la mairie pour l'année 1860, et que les frais du bureau de la mairie soient soldés, et que la commune ne peut faire face à ces dépenses avec les ressources ordinaires;
Et considérant aussi qu'il serait urgent d'allouer un supplément de traitement au secrétaire de la Mairie pour l'année courante (1859)?
Est d'avis à l'unanimité que le virement de crédit de ladite somme de cent cinquante francs est lieu et soit employée de la manière dont il suit
Savoir :
1er Traitement du secrétaire de la mairie année 1860 ...50 f
2éme Frais du bureau de la mairie ...40 f
3éme Supplément au traitement du secrétaire de la mairie année 1859 ... 30 f
Somme égale ...150 f
et ces différentes sommes seront portées en dépenses tant au budget primitif de 1860 qu'au chapitre additionnel de 1859.

29 novembre 1863
legs pour fabrique de l'église  
Le président a expliqué à l'assemblée que par son testament du 23 juin 1859, Mr Benoit Marchand a légué à la fabrique de l'église de Coublanc la somme de cinq cent francs payable dix ans après son décès, sans intérêts, et le dit Conseil, après en avoir délibéré a été d'avis à l'unanimité que cette somme soit employée pour aider à solder ce que la dite fabrique doit encore sur l'emprunt qu'elle a fait pour la construction de l'église.

25 février 1872
Translation du cimetière  
M. le Maire propose au Conseil la translation du cimetière dans une terre appelée la Pierre Perrin, appartenant à la commune. Il donne les motifs pour appuyer sa proposition et invite le Conseil à en délibérer.
Le Conseil municipal : Ouï la proposition de M. le Maire;
Considérant que le cimetière actuel, qui se trouve au milieu de bourg, n'a qu'une surface de neuf ares soixante dix centiares pour une population de 1827 habitants, qui doit dépasser aujourd'hui mille neuf cent, et qui a donné pendant les cinq dernières années une moyenne de quarante huit chaque année;
Qu'outre la surface du cimetière qui est insuffisante, sa situation actuelle demande qu'il soit transporté ailleurs, plusieurs maisons lui servait de clôtures;
Considérant que la commune possède à la Pierre Perrin, à environ cent vingt mètres du bourg, et des dernières maisons, un terrain exposé au nord-est, assez vaste et très favorable pour l'établissement d'un nouveau cimetière;
Qu'il convient de lui donner une étendue de trente cinq ares au moins;
Que les eaux et autres émanations qui pourront provenir du nouveau cimetière ne gêneront jamais personne puisqu'il n'y a que des prés sur le parcours du cimetière à la rivière la plus voisine, et qu'aucun propriétaire n'es bâti à la distance qui pourrait porter empêchement;
Qu'en conséquence, il n'y aura point d'opposition, vu tout au moins d'opposition sérieuse;
Considérant qu'un généreux propriétaire de pays se charge des frais de clôture et autres, quel qu'en soit le montant sans même qu'il soit besoin d'adjudication préalable des travaux, et de les faire exécuter à la satisfaction de tous, à la seule condition qu'il gardera m'anonyme, ne voulant être connu que du conseil municipal seul;
Que le conseil peut s'en rapporter à la seule parole, sa loyauté et sa générosité étant bien connues;
Que déjà il a versé entre les mains d'un tiers la somme très suffisante pour les travaux et autres dépenses à faire;
Qu'il convient de respecter les intentions délicates de ce généreux bienfaiteur;
Que la commune aura ainsi un cimetière très convenable et très bien placé, sans frais déboursés pour elle;
Que dans ces conditions le conseil municipal ne saurait hésiter;
Après en avoir délibéré mûrement,
Vote à l'unanimité des membres présents la suppression du cimetière actuel et sa translation au lieu de la Pierre Perrin, accepte, selon ses intentions, l'offre du généreux bienfaiteur qui se charge des frais à faire, et l'en remercie, et charge M. le Maire de faire dresser les plans et autres pièces nécessaires pour parvenir le plus promptement possible à l'établissement définitif du nouveau cimetière.


1er juin 1890
Recette buraliste  
M. le Maire informe le Conseil qu'il est question d'établir à Coublanc un bureau de Régie ou recette-buraliste, et que l'administration des contributions indirectes demande à ce sujet l'avis du conseil municipal.
Le Conseil Municipal, prenant en considération la demande qui lui est  faite, donne par dix voix sur dix votants, un avis favorable à l'établissement d'une recette buraliste à Coublanc.

5 octobre 1902
Boite aux lettres  
M. le Président donne connaissance d'une lettre de M. le Directeur des postes et télégraphe du Département, en date du 29 septembre 1902 faisant connaître que, sur la demande du Conseil municipal de Coublanc une boite aux lettres pourrait être installée au hameau de La Croix de la Commune mais qu'il faut auparavant que cette assemblée s'engage à payer les frais d'achat, de pose, transport et d'entretien de cette boite.
Le Conseil, après l'exposé qui précède, et après en avoir délibéré
Vu la nécessité de cette dépense, vote à l'unanimité la somme de trente sept francs pour l'achat, la pose, le transport et l'entretien de cet objet.

13 avril 1919
Bascule de La Place  
"M. le Maire expose à l'assemblée qu'une partie des habitants des hameaux de La Place,
 La Ratterie et autres lieux circonvoisins ont l'intention d'établir au lieu-dit de La Place un
poids public et sollicitent de la commune l'autorisation d'établir cet appareil sur un excédent
de terrain sans valeur aucune appartenant à la commune …
Et après en avoir délibéré, est acquis qu'il y a lieu d'autoriser à titre gracieux la dite société
au placement d'une bascule sur le terrain…"

La suite dans ce document Pdf : La bascule de La Place

  
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