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Famines et disettes.
Crise de 1709-1710 à COUBLANC.

Les grandes crises observées dans la plus grande partie du Royaume sont nettement marquées, notamment les plus tristement célèbres, celles des années 1661-1662, 1693-1694, 1709-1710.

Ces crises sont dues à de mauvaises conditions atmosphériques ayant entraîné des récoltes très déficitaires. 
Les pauvres ne peuvent plus acheter; les organismes, affaiblis par la malnutrition, deviennent un terrain de choix pour les microbes et virus.  On se nourrit de ce que l'on peut trouver: charognes, son trempé dans l'eau, trognons de choux pourris. 
Parfois même, on meurt purement et simplement d'inanition.

Les principaux caractères des grandes hécatombes d'autrefois sont aujourd'hui bien connus.  Ils sont aisément décelables à l'examen des registres paroissiaux de n'importe quel village.

D'une année à l'autre, de brusques variations du nombre des sépultures apparaissent. Après plusieurs années d'une stabilité très relative, le nombre des enterrements se trouve en quelques semaines multiplié par trois ou quatre.

L'année 1709 reste dans les mémoires celle du "grand hyver" au gel dévastateur, et l'une des pires mortalités jamais connues.
A COUBLANC, par exemple, le nombre de décès passe de 8 morts par mois en moyenne à 69 morts en 1709 pour redescendre à 27 en 1710.

D'emblée, il apparaît donc que les enfants et les personnes âgée, les plus faibles, étaient les principales victimes de la mort

De même, de nombreux actes sont peu explicites (absence de date, du nom et/ou du prénom du décédé).
Peut-être que, devant le nombre important de décès à transcrire sur le registre, le curé a paré au plus pressé en enregistrant les décès et en prévoyant de porter les renseignements complémentaires à plus tard, lorsque l’on sera revenu à des jours meilleurs.
Cette mise à jour ne semble pas avoir été réalisée. Est-ce un oubli ? Nul ne peut répondre.

La misère jetait sur les chemins des centaines de vagabonds en quête d'un peu de nourriture. 
En 1709 et 1710 un grand nombre de vagabonds moururent de froid dans les granges où ils avaient cherché refuge, ou tout simplement le long d'un chemin. On en trouve quelques exemples dans les registres paroissiaux de COUBLANC :
 
- Le 09/07/1709 : décès d’ « un jeune garçon, que l’on dit être de COURS ».
- Le 23/07/1709 : décès d’ « un homme et un garçon inconnus que l’on dit être de BELMONT ».
- Le 18/01/1710 : décès d’ «  une femme étrangère dont le nom et surnom m’est inconnu, que l’ont dit être de VILLERS ».

Le graphique ci-dessous montre l’évolution des décès à COUBLANC entre 1700 et 1720.







  
Articles Christian Dessertine.

Introduction
Registres paroissiaux
Enfants "en nourrice"
Mariages au fil du temps
Mariages : réglementations
Les prénoms
Position sociale ancêtres
Famines et disettes - 1709
Un coublandi expatrié
Un soldat de Napoléon 1er
Médaille de Sainte-Héléne
Mémoire d'Henri Dessertine
Le monument aux morts
Les curés
Les Maires depuis 1792
Décés accidentel -1794
Assassinat à Coublanc - 1795
Homicide à Coublanc - 1800
"Sept morts sans ordonnance"
Naissance d'un "monstre"
Une maison sur 2 communes
Généalogie