Articles Monographie
Etude étymologique
1836 : Un bébé abandonné
La donation André  1857
Un "conflit d'intérêts" - 1873
Annuaire administratif - 1914
La vie sportive
La bascule de La Place - 1919
Abonnés au téléphone - 1928
Le petit théâtre de Coublanc  
Prix André Druère - 1967
Bulletin municipal de 1974
Commerces et artisans - 1978
Salle pour Tous - 1980
Divers anciens actes notariés
Textes de C. M Dessertine
Le vignoble à Coublanc en 1900
Le blé à Coublanc  début 1900
Histoire de La Place
Souvenirs de La Place
La Place : nostalgie




  
Les cloches de l’église de Coublanc

Dans   la   plaquette   éditée   à   l’occasion   du centenaire   de   l’église   de   Coublanc   en   1952, l’auteur,  probablement le  père  Gras,  fait  l’histoire des cloches de l’église et se plaint de l’absence de sonneur...

L'église  possédait  deux  cloches  qui  furent refondues  en 1847.
La grosse sous le  vocable  de la sainte Vierge eut pour parrain Claude-André et pour  marraine  Jeanne-Marie Marchand,  femme Auclair. Elle pesait 1127 livres.
La petite, sous le vocable  de  sainte  Madeleine,  eut  pour  parrain Claude  Joly,  maire,  et  pour  marraine  Étiennette Degueurce,   femme Auclerc.  Elle   pesait 824 livres.

La  première  fut  cassée  par  accident  en 1895,  et  refondue  l'année  suivante  au  prix  de 1554 francs. Elle eut pour parrain André Auclair et  pour  marraine Claudine-Marie  Goujon.  Son poids  est  de  875  kg.

Pendant  ce  siècle,  pour combien de baptêmes et de mariages nos cloches ont   carillonné   !

Combien   d'offices   religieux auxquels elles ont appelé les fidèles ! Que de glas aussi  ! Et  l'on  aimait  sonner  !

 Et  l'on  trouvait parfois  de  ces  passionnés  des  cloches,  véritables artistes,  qui,  suivant  les  circonstances,  savaient les faire  parler, prier, pleurer, sangloter ; et  pour n'en    nommer    qu'un,    lorsqu'il    faisait    des remplacements,  on  pouvait  dire  à coup  sûr  :  “ C'est  Damas  qui  sonne.  ”  Et  puis  l'art,  ou  le métier,  s'est  gâté,  plus  même  “  de  Laurent  le Sounou  ”;  il  a  bien  fallu  faire  appel  à  la  fée électricité  qui  résout  le  problème  matériel,  mais qui   tue l'âme   des   cloches.
Elles   ont   été électrifiées   en   1949   par   la   Maison   Paccard, d'Annecy, au prix de 218.465 francs.




           graphic  graphic

                                                        graphic